lundi 27 avril 2009

Dérive...

لي حزن في قلب ! و أنا أحبكم



Besoin de grandeur, de réalisation...
Ambitions inhibées, réduites aux moqueries...
Au fond, la certitude et le courage d'oser un jour essayer!
Tant de possibilités et tant de temps perdu.
Envahissant, sentiment de petitesse, d'impuissance...
Un frein omniprésent, résumé par "Que faire?!"
Foncer? Observer? Réfléchir?
Perdue dans un monde déviant, à la dérive.
Sentiment de solitude, et Son omniprésente compagnie.
L'heure tourne, l'échafaud improviste; imprévisible
Œuvrer et vaincre les masques du Moi,
Sentir la réussite à bout de nez,
Échapper aux griffes de la vanité.
Fier de soi, sans regret, sans faute, sans soupçon.
La marche est longue, pas de retour.
Passé pour créer, présent éphémère et vite passé.

Âmes libres, résistantes et dignes.

Étouffée par une autre elle,
Bataille inégale, criante injustice!
S'estompera en silence, sans témoin.
Monde dupé; dans un imaginaire plaisant, confortable;
Choc inévitable, destin des obstinés.
Pas de pensées sans être; effacées, destruction de l'être.
Régnera la roche, témoin des actes ce jour là...

***

#1 : Archive d'un ancien blog...

Souvent dépassée par meilleurs qu'elle, souvent méprisée, elle est en colère. Contre eux et contre elle-même. Elle voudrait tant rattraper tout ce qu'elle a manqué et chaque fois qu'elle essaye, elle sent sous ses pieds un énorme gouffre. Elle regarde vers le bas. Apeurée, elle n'arrive plus à avancer. Immobile, elle n'avance pas. Elle désespère et recule. Elle s'assit. Elle n'a plus le courage. Elle capitule. Elle lève les yeux vers le ciel et se demande pourquoi est-ce si difficile ?

Le vent l'a frappe, un courant d'air s'est installé. Les autres avancent de plus en plus vite et elle est assise. Elle voudrait tant se relever... Elle essaye et retombe. Ils sont trop rapides. Ils marchent et courent. Ils l'a bousculent. Ils l'a piétinent... Certains sont pleins de couleurs, d'autres sont monotones.

Elle réussit à se relever. Elle fait un pas et rencontre pour la première fois son image. L'horreur. Terrifiée par ce qu'elle voit, elle s'effondre à nouveau. Ne comprenant pas ce qu'elle voit, elle reste ébétée face à elle-même. Son coeur bat à toute vitesse. Son esprit est brouillé. Il n'arrive pas à discerner ce qui se présente. Elle s'approche lentement. Elle parcourt des yeux ses traits. S'avance puis recule et de nouveau s'avance. Elle voudrait toucher ce qu'elle voit. Dirige sa main vers ce reflet et à mi-chemin la reconduit à son visage. Elle comtemple et suit de ses doigts les formes de son visage. Elle découvre les creux, les bosses, la douceur et la dureté. Elle répéte les mêmes gestes. Lentement, elle découvre et recouvre de ses mains cette image.

Elle s'approche, caresse son image et comprend. Elle se lève sans se quitter du regard. Pleine de courage et non sans peine, elle commence à avancer. S'efforçant d'éviter les autres, ne pas les voir ni les sentir. Dans sa bulle, elle avance pas à pas. Seule contre tous...


Ama.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Seule contre tous, ayant cet espoir et le pouvoir de se relever, parce que beaucoup sont ceux qui tombent et perdent tout sens, tout instinct, et se perdent dans leur immobilité... Avoir le courage de s'affronter après avoir été la proie de soi même, des événements qui ne cessent de défiler plus vite que le temps, ou avoir le regret, ce beau regret qui nous pousse en avant, grâce auquel on ne commet plus la même erreur quoi qu'il arrive, la mort se posant devant ses yeux... Seule contre tous, seule contre soi.. quand est-ce qu'on y arrive seul?? Moi je sais.. losqu'on se sent plus proche de Dieu que jamais, lorsqu'un echec vécu n'est plus qu'un mauvais souvenir, et lorsqu'on reprend à espérer, à vouloir vivre et à accepter de mourir.

Ama a dit…

Cela fait ressurgir beaucoup de vécus...

Quand on se met à rire d'évènements, autrefois, douloureux et que l'on remercie même notre Bon Dieu de nous avoir permis de les vivre, la légèreté devient notre hymne.

Quoiqu'il arrive, ce ne sera pas en vain! Plus on vit et plus on croit, parce que de tels sentiments ne laissent la foi indifférente.

L'incompréhension des autres nous plonge dans l'obscurité. L'ignorance, l'indifférence, la solitude finissent par nous forger, pour enfin avancer.
Je me suis longtemps demandée, comment beaucoup font pour "tourner la page", "passer à autre chose"... Il est clair que rien ne nous quitte, seulement avec le temps, notre âme gagne en légèreté, comprend et finit par souffler un peu...

Rabi y 7afdek ya Daloulti <3